En Espagne, la pandémie COVID-19 a été caractérisée par une présentation en deux phases (avec une phase intermédiaire d’irresponsabilité politique et sociale) qui ont été différentes en termes d’incidence, de létalité, mais aussi en termes de mesures sanitaires et sociales prises dans chacun d’eux. Une pandémie dans laquelle tous les établissements de santé ont dû se reconvertir pour gérer une situation « différente », une situation qui a non seulement affecté la prise en charge clinique d’un nouveau type de patient, mais aussi tous les aspects de l’organisation. Et comme d’autres, les services d’urgence ont dû se réinventer, changer leurs procédures, leurs façons de travailler pour faire face non seulement à une pandémie, mais à un nouvel ordre de santé sociale. Le SAMUR-Protection Civile, un SEM espagnol, a été converti dans les premières semaines de mars en SEM-COVID. Tout au long de la première phase, le SAMUR a dû générer de nouvelles formes d’assistance et de nouvelles méthodes de travail.

In Spain, the COVID-19 Pandemic has been characterized by having a presentation in two phases (with an intermediate phase of political and social irresponsibility) that have been different in terms of their incidence, lethality, and also in terms of health and social measures that were taken in each one. A pandemic in which all Healthcare Organizations have had to reconvert to handle a “different” situation, a situation that not only affected the clinical management of a new type of patient, but also all aspects of the organization. And like others, the Emergency Services have had to reinvent themselves, change their procedures, their ways of working to face not only a pandemic, but a new social health order. SAMUR-Civil Protection, a Spanish SEM, was converted in the first weeks of March into an SEM-COVID. Throughout the first phase, SAMUR had to generate new forms of assistance and new working methods.